Historique des archives

Les archives municipales sont nées du fonctionnement des institutions communales créées au XIIème siècle.


C’est la charte de franchise accordée en 1282 par le Prince Bertrand des Baux qui définit l’organisation du Conseil municipal et son mode d’élection.

Comté à l’époque carolingienne, c’est dès le XIIème siècle que la ville d’Orange devient la capitale d’une Principauté, qui, à compter du XIVème siècle, comprend les fiefs de Jonquières, Gigondas, Malijay, Causans, Courthézon, Saint-André des Ramières, Violès, Suzette, Châteauneuf-Redortier, Montmirail et Tulette.

Un temps possession de la famille d’Orange, la Principauté passera successivement dans la famille des Baux, des Chalon puis des Nassau. Ses relations avec le royaume de France sont mouvementées. Annexions et détachements se succédant au gré des alliances, ce n’est qu’en 1713, que la Principauté est finalement rattachée au Royaume de France.

JPEG - 3.4 Mo

Les archives de la ville témoignent de ce riche passé depuis le XIème siècle (le document le plus ancien concerne la donation par le Comte de Provence d’un terrain situé près de l’Église de la Vierge Marie, à l’évêque d’Orange).
C’est dès le premier hôtel de ville, acheté en 1389 à un noble orangeois, Amédée Filheti, rue du Puits Balanson (actuelle rue de l’ancien hôtel de ville) que l’on conserve les archives dans une pièce qui leur est spécialement réservée. Elles y restent jusqu’en 1726.

JPEG - 3.6 Mo

Conservées de 1726 à 1980 dans l’actuel hôtel de ville place Georges Clemenceau, les archives sont un temps entreposées dans le théâtre municipal. Enfin, depuis 1980, elles sont installées dans la maison de Salve, demeure bourgeoise du XVIIIème siècle, spécialement aménagée pour la conservation des documents.

JPEG - 116.4 ko

Ce bâtiment étant arrivé à saturation, il est prévu que les archives déménagent dans l’ancien Hôtel Dieu d’ici quelques années.