Musée d’art et d’histoire

Dans un hôtel particulier, face au Théâtre antique, cet étonnant musée recèle les témoignages de la richesse historique de la ville. Uniques : plan cadastral sur marbre du territoire d’Orange datant de l’époque romaine, peintures représentant la fabrique "d’Indiennes" des frères Wetter au 18ème siècle.

Le musée
Rue Madeleine Roch (Face au Théâtre antique) en centre ville.
Tél. : 04.90.51.17.60.
Parking à 150 mètres, cours Pourtoules

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Horaires d’ouverture du Théâtre antique et du Musée :
Janvier/février/novembre/décembre : 9h30 - 16h30
Mars et octobre : 9h30 - 17h30
Avril, mai et septembre : 9h - 18h
Juin, juillet et août : 9h - 19h

*Le musée ouvre ses portes un quart d’heure après le Théâtre et les ferme un quart d’heure avant.

MUSÉE D’ART ET D’HISTOIRE SEUL AVEC AUDIOGUIDE
Plein tarif5,50€
Tarif réduit (7 à 17 ans, étudiants, porteurs du Pass Éducation et demandeurs d’emploi) 4,50€
Tarif famille (2 adultes et 2 enfants de 7 à 17 ans) 17€
Moins de 7 ans, journalistes, porteurs d’une carte d’invalidité et son accompagnateur, guides conférenciers (carte professionnelle) gratuit

Le prix d’entrée au site inclus le prêt d’un audioguide, qui vous permet de découvrir l’architecture du Théâtre et l’histoire des spectacles de la Rome antique. (Traduction en 10 langues).

De l’Antiquité à nos jours, l’histoire d’Orange se raconte au Musée.
Le musée d’Orange est installé depuis 1933 dans un hôtel particulier du XVIIéme siècle, demeure de Georges Van Cuyl,
gentilhomme hollandais qui était chargé par le prince d’Orange de l’armement du château de la Colline.

Le passé médiéval

Au rez de chaussée est évoquée l’histoire d’Orange, du Moyen Age aux princes hollandais d’Orange-Nassau. Des objets témoignent de la vie quotidienne dans la Principauté, asile du protestantisme, enjeu entre le Royaume de France et les Provinces Unies au XVIIéme siècle.

L’antiquité

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Sous le péristyle, ont été regroupés un ensemble épigraphique, les reliefs des aigles, attribut du pouvoir impérial, provenant du Théâtre antique et des moulages de la frise des Centaures dont les originaux placés au dessus de la porte royale du théâtre antique furent déposés en 1996.

D’autres fragments de cette frise sont visibles dans la salle des Cadastres où est présenté un document exceptionnel :
trois plans cadastraux gravés sur marbre. Découverts en 1950, rue de la République, ils révèlent l’organisation foncière de la colonie d’Orange, fondée en 35 avant J.C., en précisant la situation géographique des terres recensées, leur superficie, leur valeur d’imposition et leur statut juridique. Une inscription relate l’ordre de l’empereur Vespasien de constituer ce plan affiché sur le mur du Tabularium en bordure du Forum. D’autres textes, Mérides et Areae, réglementent l’espace communal.

Dans cette salle, trois frises du IIéme siècle : un Défilé de Victoires, un Cortège de Centaures, et une Amazonomachie témoignent du décor architectural du mur du Théâtre.

Le passé episcopal de la ville.

Au premier étage, à gauche, une salle évoque l’importance du passé épiscopal d’Orange. De grandes toiles aux paysages idylliques sont les témoins du décor des salles de réception de l’évêché.

La manufacture Wetter.

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A côté, le salon de la Maison Wetter , rue de la Fabrique a été reconstitué avec ses grandes peintures que les Wetter commandèrent en 1764 à G.M. Rossetti.. C’est un témoignage exceptionnel sur la vie d’une fabrique d’indiennes. Avec force détails, sont représentées les différentes étapes de l’impression de ces cotonnades qui firent la richesse de ces industriels.

Le salon Gasparin.

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Dans la pièce suivante, un salon présente, à travers portraits, meubles et objets, la famille De Gasparin dont les hommes politiques les plus connus furent Thomas Augustin, député conventionnel et Adrien de Gasparin qui préfigura l’Institut National de la Recherche Agronomique.

La donation William de Belleroche.

Elle est présentée au deuxième étage du Musée. Grâce à Edouard Daladier, la ville accueillit en 1940, une collection des œuvres d’Albert de Belleroche (1867-1956) et de Franck Brangwyn (1864-1944) d’origine anglaise. Le premier, ami de Toulouse-Lautrec, fut un exceptionnel portraitiste et lithographe, le deuxième adepte de l’Art Nouveau, doit sa célébrité à des décorations monumentales de la Chambre des Lords et du Rockfeller Center à New York. Ses œuvres dénotent l’influence de Rembrandt et de Piranèse.