Communiqué de réponse concernant le stationnement à Orange

Dans un communiqué relayé dimanche par la presse locale, le groupe d’opposition LREM « le printemps pour Orange » s’indigne des tarifs de stationnement en zone orange jugés trop élevés et même « hors sols » selon leurs mots.

Fer de lance de cette croisade d’opérette, M. Laroyenne qui se targue désormais d’avoir « les pieds sur terre » semble néanmoins avoir la mémoire courte puisque cette politique tarifaire, votée en conseil municipal à la demande des commerçants, ne date pas de l’agencement des nouveaux horodateurs le mois dernier mais du 1er janvier 2018.

Concernant les 30 euros pour 2h30 de parking, il ne s’agit évidemment pas d’un tarif normal mais d’une amende. Plus précisément, d’un forfait de post-stationnement, en vigueur depuis la dépénalisation du stationnement non-payé.

En effet, la loi oblige les communes à faire figurer sur les grilles tarifaires le prix dudit forfait qui est de 30 euros à Orange et qui commence, en zone orange, au-delà de 2h de stationnement et au-delà de 7H30 en zone verte. Ce forfait peut même être minoré à 10 euros s’il est payé dans les 24h auprès de la police municipale.

Le choix de limiter le stationnement à deux heures dans certaines rues commerçantes a été réalisé à la demande des commerces afin de se prémunir contre les stationnements encombrants de longue durée et de permettre à leur clientèle de se garer au plus près le temps de leurs achats.

M. Laroyenne, dont on aurait pu penser que le fait d’arriver en 4ème position aux dernières élections départementales l’inciterait à plus de retenue et d’humilité, s’amuse donc encore une fois à crier au loup et à exciter les passions sur cette question sensible qui est celle de la politique fiscale. Nous lui laissons, à lui et à son groupe, la responsabilité de ses propos, toujours prompts à incriminer le Maire et la majorité municipale et « en même temps » à minimiser la responsabilité des assassins et des criminels comme ses récentes déclarations sur le meurtrier du père Olivier Maire qu’il qualifie de « damné de la terre » et de victime du passé colonial de la France.