Les forces de police d’Orange, municipales et nationales, ont été une nouvelle fois fortement sollicité ce week-end. Trois affaires ont retenu notre attention, car elles sont révélatrices du quotidien qu’endurent bon nombre de Français et de la poudrière qu’entretiennent, par leur inaction politique, nos gouvernants.
D’abord une lettre, pleine d’émotion, qui a été adressée à M. le Maire par une mère de famille inquiète pour l’avenir de nos enfants. Elle nous rapporte qu’un jeune garçon de 11 ans, victime récurrente de harcèlement scolaire à la sortie de son collège, a été « caillassé » vendredi soir par 7 délinquants plus âgés. Qu’un autre enfant s’est fait récemment agresser, cette fois par la mère d’un autre collégien « de quartier ». Elle en appelle au Maire pour assurer la sécurité aux abords des établissements, mesure que nous avons déjà mise en place et que nous renforcerons, bien-sûr, dans l’intérêt des familles et des habitants, mais dans la mesure de nos moyens et de nos compétences, sachant que, selon la loi, la sécurité doit être normalement assurée par l’État.
Même soir, autre affaire, en lien cette fois-ci avec le trafic de drogue : dans le cadre d’un contrôle routier, les gendarmes d’Orange ont pris en chasse et interpellé un véhicule conduit (dangereusement) par deux hommes avec en leur possession l’équivalent de 12 000 euros de cocaïne dans une sacoche. Placés en garde à vue pour mise en danger d’autrui, délit de fuite, consommation, détention de produits stupéfiants, ces derniers sont déjà libres et sous contrôle judiciaire, pour un jugement prévu au mois de janvier … Si d’ici là nos deux trafiquants n’ont pas pris la clé des champs évidemment.
Enfin, une histoire autrement inquiétante, celle d’un jeune homme de 15 ans, interpellé alors qu’il était en train d’incendier au chalumeau des locaux municipaux. Au vu de son extrême jeune âge, on peut légitimement se demander ce dont sera capable cet individu par la suite …
Nous tenons de nouveau à féliciter les agents de la police municipale et nationale ainsi que de la gendarmerie pour leur travail quotidien contre cette gangrène qui pourrit la vie des habitants et de nos quartiers. La sécurité, encore une fois, est la première des libertés et elle doit être assurée par l’État qui en a la compétence. Comme le montrait, avec brio, le dernier film de Cédric Jimenez « Bac Nord », aucun travail sérieux ne pourra être fait contre les fléaux de la délinquance, du crime organisé ou du terrorisme sans une volonté politique de fermeté et de reconquête de ces quartiers.
En cette année présidentielle, les citoyens auront à formuler un choix sur l’avenir de notre pays. Nous appelons de tout cœur à un changement manifeste de doctrine en ce qui concerne la sécurité des Français et la justice pour les victimes : il faut que la peur change de camp.