Le Vaucluse matin du 9 février a dressé une carte très explicite de l’action de l’État en faveur des programme de revitalisation des « Petite villes de demain » et des « Action cœur de ville ». Une carte qui a le mérite de la clarté puisque notre territoire n’y figure tout bonnement pas, Orange et la CCPRO étant, une fois encore, les grandes oubliées de la politique du gouvernement 🙅‍♀️

Ainsi, Bollène, Aubignan, Monteux et d’autres communes ont été choisies pour être « Petites villes de demain ». Elles rejoignent Cavaillon, Carpentras et Avignon déjà incluses dans le dispositif précédent « Action cœur de ville » dont Orange a été tout bonnement écartée et ce sans aucune justification de la part des autorités. Rappelons tout de même que la municipalité d’Avignon fût, elle, sélectionnée, malgré le fait qu’elle n’avait à l’époque tout bonnement rempli aucun dossier 🙄

Concernant ce nouveau programme « Petites villes de demain », Orange, évidemment, ne peut y prétendre du fait de sa strate (plus de 20 000 habitants). Cependant, notons qu’aucun des villages de notre intercommunalité n’a été choisi par les services de l’État pour en bénéficier ❌ Une décision qui rassurera certainement et nos habitants et nos élus concernant la dynamique de notre territoire, certes nous maintiendrons notre politique de dynamisation de la Ville et de désendettement de l’intercommunalité, comme nous continuerons de donner à nos forces de police les moyens d’assurer la sécurité des habitants et à nos entrepreneurs l’aide nécessaire pour démarrer leur activité et organiser nous-même la relance de notre cœur de ville 💪

Toutes ces missions nous les menons déjà et c’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’État nous pénalise de nouveau. Qui s’en étonnera puisque (s’en) prendre aux vertueux pour être généreux avec les malfaisants est devenu le principe de fonctionnement de bon nombre de nos institutions dites républicaines 😠

Ainsi, tandis que certains mauvais élèves reçoivent des plans de plus d’un milliard d’euros de la part du chef de l’État, les contribuables orangeois sont une fois de plus lésés, payants des impôts nationaux qui ne profitent, en définitive, qu’aux autres communes. Gageons que les Orangeois sauront s’en souvenir lorsque viendra le moment de s’exprimer dans les urnes 🗳