La conservation des archives

La transmission de ce patrimoine unique aux générations futures nécessite une vigilance constante. C’est pour cette raison que les archivistes doivent mettre en place une politique de conservation préventive : surveillance de l’environnement (température, humidité et lumière), repérage des éventuelles attaques biologiques (insectes, moisissures, bactéries), conditionnement et dépoussiérage des documents, manipulation et manutention avec des gestes appropriés.

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Avant leur installation dans l’immeuble de Salve, les archives d’Orange ont subi un important dégât des eaux qui a entraîné la contamination du fonds. 45 m3 de documents ont été traités à l’oxyde d’éthylène puis dépoussiérés et conditionnés avec des matériaux sans acidité. Afin de réduire les risques de dégradation des archives, la ville consacre chaque année une somme importante destinée à l’acquisition de fournitures spécifiques pour que les documents soient conservés dans des conditions optimales.

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Cependant lorsque les documents sont trop endommagés, et donc incommunicables, il est nécessaire de les restaurer. Cette restauration est effectuée par des restaurateurs professionnels choisis lors d’une procédure de marché public. Les restaurateurs doivent respecter un cahier des charges très strict défini par le Service interministériel des Archives de France. Aujourd’hui, la préconisation est d’intervenir le moins possible sur le document ; ce dernier doit retrouver son intégrité et sa lisibilité mais la restauration doit être réversible.

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Afin de préserver les documents les plus consultés et ceux qui ont fait l’objet d’une restauration, des campagnes de numérisation sont menées chaque année par le service des archives.

Un budget annuel d’environ 40 000 € est consacré à la restauration et à la numérisation par la ville d’Orange.